Ma pratique du dessin au cours de la construction du mémoire de recherche s’est articulée autour de plusieurs utilisations. Dans un premier temps, il m’a permis de représenter des analyses gestuelles du visiteur photographe dans l’espace d’exposition, à partir d’observations notées lors d’enquêtes de terrain, ou lues dans certains chapitres de l’ouvrage de Gilles Bonnet : La photophonie au musée, retranscrites également dans cette première partie de dessins. Ensuite, lors de la rédaction du mémoire, le dessin s’est plutôt orienté vers un aspect de graphique, permettant de résumer des données. Par exemple, l’ensemble des dispositifs de médiation analysés dans le premier article sont regroupés grâce au dessin sur deux droites perpendiculaires, les situant selon différents critères. Enfin, dans l’article 2 et 3, les dessins ont eu un rôle à mi-chemin de ces deux premiers aspects, pour illustrer simplement les thèses avancées dans le mémoire, souvent autour de l’articulation des pouvoirs entre les visiteurs, les œuvres et les institutions.